La conférence internationale de l’ONU sur le climat présidée par Paris approche à grand pas. Dans une démarche d’exemplarité, notre pays vient de mettre fin à un paradoxe : les aides aux entreprises qui installent des centrales à charbon à l’étranger.
Le charbon est tout simplement l’énergie fossile qui pollue le plus. Heureusement, il n’y a plus beaucoup de centrale à charbon en France. Une quinzaine de site en activité, utilisées pour les pics de consommation et les périodes de grand froid. Ces centrales très émettrices en CO2 ne représentent que 4% de la production d’électricité dans notre pays, et c’est plutôt une bonne chose.
Mais à l’heure où Paris s’apprête à accueillir la conférence internationale sur le climat, restait tout de même un paradoxe : presque plus de centrale à charbon en France, mais des subventions aux entreprises qui en exportent à l’étranger. Le Premier ministre a récemment confirmé une promesse de François Hollande : ces aides sont supprimées.
Face à ceux qui s’inquiètent des conséquences sur l’emploi dans les entreprises concernées, la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal s’est montré rassurante. Elle a annoncé d’autres aides, mais en faveur des énergies renouvelables cette fois.